C’est avec joie que La bande Sonimage est heureuse d‘annoncer la première mondiale du film “Rémanente” de Alexandre Mullen au Orlando Film Festival aux États-Unis débutant le 28 octobre prochain.
Image du film Rémanente de Alexandre Mullen
Synopsis du film | Rémanente , fiction, 9 min
Le monde extérieur est inhabitable. Les survivants sont confinés à des bâtiments austères. Comme d’autres, Zack s’évade de sa réalité moribonde via une simulation numérique recréant sa ville d’autrefois. À chaque jour, son regard se pose sur elle ; cette joggeuse insaisissable portant les traits d’une femme qu’il a connue. Déterminé à la rattraper, il court sans relâche dans le labyrinthe urbain, où les souvenirs refont surface et brouillent la ligne entre présent et passé. Pour lui, cette femme est plus qu’une figurante préprogrammée ; c’est la dernière trace d’un passé auquel il tente désespérément de s’accrocher.
Première mondiale aux États-Unis.
C’est aux États-Unis pour la 16e édition du Orlando Film Festival que le réalisateur saguenéen, Alexandre Mullen, décroche sa première mondiale pour son dernier court métrage “Rémanente”. Un scénario idéal pour le film qui utilise parfaitement l’esthétique du “thriller dystopique” très populaire dans le cinéma de type science-fiction aux États-Unis.
Image du film Rémanente de Alexandre Mullen
Saguenay à Orlando.
En plus de “Rémanente”, deux autres films distribués par La bande Sonimage seront projetés sur les écrans du festival lors de sa fin de semaine d’ouverture : ¡La Macha! de Claudia Chabot et Mutation de Reda Lahmouid.
Biographie du cinéaste
Alexandre Mullen tournait ses premiers films avant de savoir écrire. Animé à la fois par son enthousiasme de jeunesse et son introspection d’adulte, il développe un cinéma à la fois spectaculaire et intime, où la fantaisie est un vecteur d’émotion sincère. Il écrit présentement son premier long métrage.
La bande Sonimage est heureuse d'annoncer que l'artiste professionnel Gabriel Fortin obtient une bourse d'aide à la création pour la réalisation de son court métrage Chemin de croix.
Synopsis
Luc est un journaliste de carrière dont la vie fout le camp. Son statut de vedette qui s'effrite et son incapacité à s'adapter au virage numérique le pousse tranquillement vers la sortie. David, son jeune caméraman zélé, tente tant bien que mal de faire sa place dans un milieu qui ne fait pas de cadeau. Luc et David ont des noms bibliques et nous sommes le dimanche de Pâques. C'est la routine en ce jour de résurrection du Christ : une sortie de route par-ci, un cocothon par-là. Les sujets d'intérêt sont rares, c'est le calme plat.
Gabriel Fortin. Crédit photo: Mariane Tremblay
Biographie du réalisateur
Gabriel Fortin est artiste en arts visuels et cinéaste. Nostalgique des vieux objets, des lieux inusités et des pratiques dépassées, l'univers qu'il déploie à travers ses œuvres visuelles a fait l'objet d'expositions au Québec et au Nouveau-Brunswick alors que ses courts métrages ont voyagé tant au Canada qu'à l'international. Liant musique classique et soudure industrielle, son dernier film, Soudure symphonique, a notamment remporté en 2020 le prix du Best Music Video au Feedback Experimental, Dance and Music Festival de Toronto. Originaire d'Alma, Gabriel Fortin vit et travaille au Saguenay.
La bande Sonimage est heureuse d'annoncer que le duo d'artistes Nicolas Lévesque et Charles-Frédérick Ouellet sont les heureux récipiendaires d'une bourse d'aide à la création pour leur projet La ligne de partage des eaux.
Synopsis
La ligne de partage des eaux est une recherche autour du cycle de vie des forêts et du phénomène de combustion et de régénérescence. "En s'imposant le concept de résidence sur le territoire des Passes-Dangereuses, notre atelier sera cette forêt brûlée, et ses zones frontalières. On y traversera les rivières et les lacs, les routes forestières et les forêts jeunes ou anciennes, les formations topographiques et les séparations naturelles." Allant d'un médium à l'autre, entre photographie et cinéma, un dialogue visuel s'établira entre Lévesque et Ouellet, pour faire émerger un court métrage expérimental, des photographies et des documents nouveaux présentés dans une forme installative.
Biographies des artistes
Nicolas Lévesque. Crédit: Sophie Gagnon Bergeron
Nicolas Lévesque est photographe et cinéaste. Les images issues de sa pratique photographique font l'objet d'expositions et de projets d'éditions primés tel que LUTTE (Éditions la Peuplade) et Derniers Souverains (Éditions Poètes de Brousse). Son film documentaire In guns we trust a été sacré meilleur court métrage au Festival International du Film de Toronto en 2013, de même qu'Entrevue avec un homme libre, en 2015, produit par l'Office national du film du Canada. Son plus récent documentaire, Les Libres, est présenté aux RIDM, et primé à Cannes Docs du Festival de Cannes en 2020. Depuis 2010, Il collabore régulièrement avec Télé-Québec, TV5, RDI et Radio-Canada, dans la production de documentaires destinés à la télévision.
Charles-Frédérick Ouellet.
Charles-Frédérick Ouellet explore par le biais de la photographie, les champs de représentation de la mémoire, des lieux historiques et de l'identité. Résultat d'une rencontre entre une approche documentaire et fictionnelle, son travail prend forme dans une recherche de terrain, où s'enchâssent espaces géographiques, déplacements et construction de l'imaginaire. Ses recherches s'incarnent dans une pratique combinant photographie, vidéographie, installation et édition. Il est l'auteur de trois livres photographiques dont le plus récent a été publié aux Éditions du Renard. Ses œuvres ont été exposées dans plus d'une quinzaine de centres d'exposition au Québec (VU, Regart, Espace F, La maison de la culture Frontenac, Les rencontres internationales de la photographie en Gaspésie, La maison de la littérature), en Écosse et en France. Sa pratique a été soutenue par des bourses du Conseil des arts et des lettres du Québec ainsi que du Conseil des arts du Canada et ses œuvres font partie de plusieurs collections privées et publiques. L'artiste est représenté par la galerie Lacerte art contemporain au Québec.
La bande Sonimage est heureuse d'annoncer la sélection du film "¡ La Macha !" au Near Nazareth Festival, en Israël, un moyen métrage documentaire de la réalisatrice Claudia Chabot.
Synopsis du film
« ¡ La Macha ! », documentaire, 55 minutes
Ce documentaire présente Nadia, à l’intérieur d’un bout de chemin qu’elle parcourt, voyageant à vélo en compagnie de son complice Sébastien, troquant leur art à travers le monde pour subvenir à leurs besoins. Le film la présente avec diverses réflexions philosophiques, des moments de contemplation et ce, en toute authenticité avec leurs péripéties vécues au Costa Rica.
« Partir rester, c’est pas un mantra mais… ça été tout au long de ma vie toujours un dilemme. Le vrai travail que je fais, c’est dans l’œuvre. C’est l’art. Le troc, c’est comme une façon de pouvoir vivre de mon art, c’est l’art de vivre que je pourrais dire. L’art c’est la beauté, c’est la sensibilité puis, dans mettre un peu partout pour moi, c’est comme rendu une mission. Puis, ça égaie le quotidien des gens. » - Nadia
Biographie de l’artiste
Claudia Chabot est réalisatrice/productrice. L’art lui permet de s’exprimer, de transmettre des valeurs, des préoccupations sociales et humaines à travers ses films. Ses derniers courts métrages sont diffusés au Canada, aux États-Unis et en France: «pOésieCULAIRE », « Un an déjà », « Univers intimes », « Madame Dubois et les cyclo-machines » et « Saucha ». Claudia Chabot tourne « ¡La Macha! » au Costa Rica, son plus récent documentaire moyen métrage, réaffirmant sa passion de documentariste.
crédit photo: Patrick Simard
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer l’arrivée d’un nouveau membre au sein de son équipe. Il s’agit de Laurent Bilodeau, qui occupe désormais le poste de responsable à la distribution.
Quelques mots sur Laurent...
Pendant ses études en cinéma et en histoire de l’art au Collège de Maisonneuve et à l’Université Concordia, Laurent a participé à de nombreux jurys étudiants et cinéphiles, en parallèle à ses études, notamment pour les Rencontres internationales du documentaire de Montréal, le Festival REGARD et pour le Prix collégial du cinéma Québécois. Il réalise quelques courts métrages de type fiction, documentaire et expérimental. Il se joint ensuite à l’organisation du Festival REGARD au Saguenay pour deux années consécutives durant lesquelles il assume plusieurs chapeaux (adjoint à la production, responsable de la plateforme en ligne et du Marché du court par intérim). Alors qu’il partageait ses deux dernières années entre Saguenay et Montréal, Laurent a aussi travaillé ponctuellement sur des plateaux de cinéma et de télévision.
C’est donc avec plusieurs cordes à son arc que Laurent poursuit maintenant sa carrière à La bande Sonimage, pour se dédier à la distribution et faire rayonner les films jusqu’à l’international.