Stéphanie Gagné, productrice et directrice de l’entreprise en production de vidéos documentaires et publicitaires établit à Saguenay, Les Films de La Baie, se voit nominée aux prix Gémeaux pour son film, La folle traversée de Philippe.
Le documentaire, co-scénarisé par Philippe Belley et Stéphanie Gagné, avait été présenté en avant-première à Jonquière le 1er septembre 2022 et avait été ensuite diffusé sur les différentes ondes de ICI RADIO-CANADA. Le film avait bénéficié d’un bel engouement tant médiatique que public. La folle traversée de Philippe a ensuite traversé le fleuve et fut présenté en première mondiale au festival de documentaires de Gaspé, Vues sur mer, ou il a conquis le coeur des festivaliers présents. Lors de la soirée du 15 juin, les résultats des nominations pour le gala très entendus des Prix Gémeaux sont sortis et Stéphanie Gagné s’est vue être nominée comme finaliste pour la catégorie Meilleure réalisation émission ou série documentaire : arts et culture, biographie ou portrait, santé, nature, science et environnement. Les Prix Gémeaux ont pour mission de présenter au public et à l'industrie ce que les membres de l'Académie canadienne du cinéma et de la télévision ont sélectionné comme étant le meilleur diffusé sur nos écrans. C’est donc un très grand honneur pour les créateurs de contenus que de faire partie de la course vers la statuette.
Synopsis
Père sédentaire, Philippe a toujours eu un rêve fou ancré en lui : traverser le lac Saint-Jean à la nage. Poussé par son courage et sa détermination, il lance le défi à sa fille de 14 ans de rallier ensemble les 32 km qui séparent les deux rives de ce majestueux lac. C’est alors que débute un parcours d’entraînement physique et psychologique de plusieurs mois. Ponctué de rencontres avec des nageurs et des experts qui sauront lui prodiguer des conseils de grande valeur, Philippe transformera sa vie, la vie de sa famille… tout comme celle de son associée, son amie. Une traversée qui changera à jamais le cours de leur existence.
Visionner la bande-annonce : https://vimeo.com/812101316
Image : Philippe Belley, co-scénariste
Philippe Belley | protagoniste du film
Philippe Belley est une figure bien connue de la scène médiatique et culturelle du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il a notamment travaillé pour ICI Radio-Canada Saguenay-Lac-Saint-Jean et fondé son entreprise de production Les Films de La Baie il y a une douzaine d’années. Certains de ses documentaires ont marqué notre cinématographie régionale, notamment : La Reine du Sébaste, L’usine et ma vilaine mémoire de 9 ans, Le pays des bleuets et Aux rythmes du monde : couleur sur fond blanc. En 2021, le cinéaste est mort tragiquement lors d’un entraînement de natation. La folle traversée de Philippe sera son oeuvre ultime.
Image : Stéphanie Gagné, réalisatrice et productrice
Stéphanie Gagné | réalisatrice et productrice
Stéphanie Gagné est réalisatrice et productrice. En 2018, elle est devenue associée aux Films de La Baie. À titre de réalisatrice, elle a participé au concours Cours écrire ton court pour son court métrage Ne chasse pas mes rêves, qu’elle a par la suite réalisé en 2015. Forte de son expérience en production, elle a agi à titre de productrice de plusieurs film, notamment : Aux rythmes du monde : couleur sur fond blanc et La mort à haute vitesse. Elle produit actuellement La Petite Ancêtre, un court métrage documentaire d’animation d’Alexa Tremblay-Francoeur, qui sera achevé d’ici 2024.
En signant la réalisation du documentaire La folle traversée de Philippe en collaboration avec son équipe des Films de La Baie, Stéphanie Gagné a maintenant accompli le rêve de son ami et associé.
Un réalisateur saguenéen voit son film sélectionné en première internationale au plus importants festivals de cinéma d’Afrique, le Durban International Film Festival. Une grande nouvelle pour Alexandre Thériault, résidant de Chicoutimi, qui connaît un excellent départ avec son film Soup is Good Food, distribué par La bande Sonimage.
Image du film Soup is Good Food de Alexandre Thériault.
Synopsis du film | Soup is Good Food, fiction, 7 min
Francis vit dans son logement depuis plusieurs années. Toutefois, son petit monde s'écroule suite à l'annonce qu’il ne dispose que de cinq minutes pour quitter les lieux et récupérer ses effets personnels.
Un excellent début en festival
Alexandre Thériault, qui signe avec Soup is Good Food son premier film professionnel, connaîtra le 27 juillet prochain sa première internationale au plus important festival de tout le continent africain, le Durban International Film Festival, à Durban, en Afrique du Sud. Le festival inaugurera pas moins que sa 44e édition ce qui en fait le plus vieux festival du continent. En plus d’être le plus vieux festival, il a également la valeur de posséder la classification aux Oscars. Soup is Good Food avait été présenté en première mondiale au Festival REGARD lors de l’édition dernière dans le programme 100% Régions.
Biographie du cinéaste
Alexandre Thériault est un cinéaste natif du Saguenay passionné tant par le cinéma que par la psychologie. Il s’intéresse au cinéma humain et social. Après l’obtention de son baccalauréat en psychologie, Alexandre se concentre principalement à ses études cinématographiques. Son regard se nourrit de ces deux domaines qui lui donnent la force et l’envie de mettre en images un cinéma humain et engagé. Maintenant âgé de 26 ans, il étudie au baccalauréat interdisciplinaire en art et travaille comme directeur photo chez Les Films de La Baie.
Visionner la bande-annonce : https://vimeo.com/819940631?share=copy
Distribution
La bande Sonimage est un organisme à but non-lucratif de soutien à la création en cinéma au Saguenay—Lac-Saint-Jean , fondé en 2009. La mission de La bande Sonimage est de soutenir la production et la distribution d’œuvres cinématographiques et vidéographiques de créateurs du Québec en leur offrant un accompagnement créatif.
Nous remercions nos partenaires : Conseil des arts et des lettres du Québec, Ville Saguenay, Conseil des arts du Canada et SODEC.
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer qu’elle retient la candidature de l’artiste professionnelle Mélanie Saint-Germain dans le cadre d’une résidence en scénarisation pour Les femmes savent danser, un court métrage d’animation porteur d’une voix universelle livrée avec sensibilité, de manière poétique et lyrique.
SYNOPSIS de Les femmes savent danser
Donner une voix aux survivantes. Libérer leurs paroles. Réalisée dans une approche intersectionnelle, ma recherche actuelle est sans tabous. Agressions sexuelles, violences conjugales, misogynie, sexisme, âgisme etc. Une grande ligne directrice guide les dires des volontaires: les enjeux d’être une femme. Les femmes savent danser est une voix universelle livrée avec sensibilité, de manière poétique et lyrique. Le corps et sa mémoire dansent les signes évidents d’un état et d’une histoire. Briser les barrières de « ce qui ne se dit pas ». Exposer les messages du corps pour ainsi mettre en lumière le récit de celles qui restent. Un passé qui cumule les affects pour faire renaître un autre corps, celui-ci résilient.
INTENTION D’AUTEUR
“Les femmes savent danser” est une ode à la libération de la parole. Dans un partenariat avec le C.A.L.A.C.S. et le Centre de Femmes, j’amasserai des témoignages de volontaires et j’additionnerai les histoires dans un corpus afin qu’elles prennent une forme universelle. Ces confidences seront ensuite dépeintes en danse et en performance. Ce partenariat est l’entité et la charpente du film d’animation “Les femmes savent danser”. De cette recherche en amont découlera un scénario final empreint de la mémoire et du vécu de ces femmes résistantes. »
L’artiste : Mélanie Saint-Germain
Crédit photo : Émilie Lapointe
MÉLANIE SAINT-GERMAIN
Mélanie Saint-Germain se spécialise en cinéma d’animation. Artiste multidisciplinaire, ses œuvres sont entièrement dédiées à une vision féministe par laquelle elle met en lumière des sujets tabous et décomplexés. Son film d’animation ELLES (2021) a été diffusé dans 11 pays et sélectionné dans 18 festivals. Elle présente en 2023, en partenariat avec le CALQ et Télé-Québec/La Fabrique Culturelle, sa websérie Bon… qui vulgarise certains concepts féministes de manière engagée et humoristique.
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer la sélection de l’artiste Alexa Tremblay-Francoeur pour une Bourse d’aide à la création. La cinéaste résidant au Saguenay pourra ainsi réaliser son projet de docu-fiction d'animation « La petite ancêtre ».
Synopsis du docu-fiction d'animation La petite ancêtre
Incarnant la protagoniste du docu-fiction « La petite ancêtre », une maison ancestrale s’anime et nous raconte son histoire. Elle s’assemble, se construit, se transforme, et nous illustre sa vie longue de cent cinquante années. Chaque action, petite ou grande, devient sensible. Chaque décor, épuré ou complexe, devient porteur de sens. La maison évolue ainsi paisiblement, au contraire de la ville grandissante et bourdonnante alentour qui finira par expédier sa fin. Le jour de sa destruction est le jour où la maison redevient stoïque, inerte.
La cinéaste Alexa Tremblay-Francoeur
Crédit photo : François Cantin
Biographie
Alexa Tremblay-Francoeur est une artiste visuelle et animatrice traditionnelle 2D résidant au Saguenay. Sa pratique se définit dans l’exploration de l’animation traditionnelle par le biais du court métrage. Formée au collégial et universitaire en arts multidisciplinaires, elle crée peu après le court métrage d’animation Le passage qui récoltera le prix de la relève régionale lors de la 20e édition du festival Regard sur le court métrage. En plus de participer à de nombreuses collaborations artistiques et de travailler dans le domaine de l’animation, elle prend part également en 2019 au projet Dessins animés de La bande Sonimage. Elle y crée alors le film Affannato, un thriller d’animation angoissant et surréaliste. Il fut présenté dans plusieurs festivals de film court, tant au régional qu’à l’international, récoltant plusieurs prix et distinctions.
Saguenay, le 12 avril 2023 - La Table de concertation interrégionale en cinéma (TaCIC) dévoile les cinéastes émergent.es qui ont été sélectionné.es dans le cadre de la deuxième édition de son programme de mentorat territorial. Parmi 30 dossiers reçus, le comité de sélection a retenu les projets de Benoit Pellerin, de Marie-Claude Paradis Vigneault, de Nora Burlet et de Samuel Lacroix. Les candidat.es devaient résider à plus de 80 km de Montréal pour être admissibles au programme de mentorat. Avec cette initiative, la TaCIC espère contribuer au développement cinématographique du territoire régional de la province de Québec.
Présentation des cinéastes émergent.es
Benoît Pellerin, résident de Saguenay, jumelé avec Alexandre Dostie.
Le talent de Benoît dans la composition de l’image apporte un esthétisme distinct et unique à ses créations. À son expertise en direction de la photographie, il ajoute son apport en scénarisation aux productions auxquelles il participe. D’abord à Radio-Canada pendant 8 ans, il cofonde Far West Productions en 2015, où il peaufine son écriture et collabore sur différentes productions. C’est en 2019, lors d’un séminaire en scénarisation au Banff Center for the Arts, que le désir de mener un projet personnel à terme se fait sentir. Il souhaite que 665 devienne son premier court métrage en tant que scénariste-réalisateur professionnel. Il œuvre aujourd’hui à Saguenay avec l’équipe de Canopée Médias, dont il partage le regard humain et lumineux sur le monde.
Marie-Claude Paradis Vigneault, résidente de Sherbrooke, jumelée avec Hugo Latulippe.
Anthropologue originaire des îles-de-la-Madeleine et désormais résidente de Sherbrooke, Marie-Claude se consacre au documentaire depuis 2016. Son intérêt marqué pour les espaces publics et leur transformation, l’a ensuite amenée à réaliser le court métrage Hôtel Wellington, son premier film comme réalisatrice unique. Grâce au soutien d’Entreprendre Sherbrooke, elle lance à l’été 2022 les cinq premiers épisodes du balado Les Voix de la Placette, dont elle assure la réalisation et l’animation. Marie-Claude a également été nominée cette année pour le Prix de la Relève du Conseil de la Culture de l’Estrie. La documentariste est actuellement à l’étape de recherche et développement pour son premier long métrage documentaire, son projet le plus personnel à ce jour.
Nora Burlet, résidente de Rimouski, jumelée avec Duncan McDowall.
Diplômée d’une maîtrise en cinéma en Belgique, Nora Burlet scénarise et réalise plusieurs courts métrages en lien avec l’effervescence de la jeunesse. Aussi, elle écrit, met en scène et produit une création théâtrale et numérique, explorant l’amour à l’ère du smartphone et des réseaux sociaux. Dans son travail, au-delà de la forme, Nora s'intéresse au corps, à la façon dont celui-ci tend à s'exprimer malgré tout. Aujourd’hui, elle vit à l'est du Québec dans la ville de Rimouski, et continue d’explorer l’écriture narrative sous toutes ses formes.
Samuel Lacroix, résident de Rimouski, jumelé avec Alexis Chartrand.
Samuel Lacroix est un artiste multidisciplinaire et autodidacte dont les œuvres s’inspirent du mouvement littéraire du réalisme sale et du legs de la beat génération. Tout au long de ses mésaventures sur le pouce et à pied, du Yukon au Cap-Breton, de l’Islande à Istanbul et de la Mongolie à la Malaisie, il survit grâce à la musique de rue ainsi que la vente de photographies, derrière lesquelles il écrit de courtes nouvelles qui traitent de la constante quête d’assouvissement des impératifs et des caprices du quotidien. Présentement installé au Bas-Saint-Laurent, Samuel se concentre sur sa carrière professionnelle de scénariste et de cinéaste indépendant.
À propos du programme de mentorat
Le mentorat a déjà débuté en février et aura lieu jusqu’en mai 2023. Le programme de mentorat donne accès à :