La bande Sonimage est heureuse d’annoncer la sélection de l’artiste Alexa Tremblay-Francoeur pour une Bourse d’aide à la création. La cinéaste résidant au Saguenay pourra ainsi réaliser son projet de docu-fiction d'animation « La petite ancêtre ».
Synopsis du docu-fiction d'animation La petite ancêtre
Incarnant la protagoniste du docu-fiction « La petite ancêtre », une maison ancestrale s’anime et nous raconte son histoire. Elle s’assemble, se construit, se transforme, et nous illustre sa vie longue de cent cinquante années. Chaque action, petite ou grande, devient sensible. Chaque décor, épuré ou complexe, devient porteur de sens. La maison évolue ainsi paisiblement, au contraire de la ville grandissante et bourdonnante alentour qui finira par expédier sa fin. Le jour de sa destruction est le jour où la maison redevient stoïque, inerte.
La cinéaste Alexa Tremblay-Francoeur
Crédit photo : François Cantin
Biographie
Alexa Tremblay-Francoeur est une artiste visuelle et animatrice traditionnelle 2D résidant au Saguenay. Sa pratique se définit dans l’exploration de l’animation traditionnelle par le biais du court métrage. Formée au collégial et universitaire en arts multidisciplinaires, elle crée peu après le court métrage d’animation Le passage qui récoltera le prix de la relève régionale lors de la 20e édition du festival Regard sur le court métrage. En plus de participer à de nombreuses collaborations artistiques et de travailler dans le domaine de l’animation, elle prend part également en 2019 au projet Dessins animés de La bande Sonimage. Elle y crée alors le film Affannato, un thriller d’animation angoissant et surréaliste. Il fut présenté dans plusieurs festivals de film court, tant au régional qu’à l’international, récoltant plusieurs prix et distinctions.
Saguenay, le 12 avril 2023 - La Table de concertation interrégionale en cinéma (TaCIC) dévoile les cinéastes émergent.es qui ont été sélectionné.es dans le cadre de la deuxième édition de son programme de mentorat territorial. Parmi 30 dossiers reçus, le comité de sélection a retenu les projets de Benoit Pellerin, de Marie-Claude Paradis Vigneault, de Nora Burlet et de Samuel Lacroix. Les candidat.es devaient résider à plus de 80 km de Montréal pour être admissibles au programme de mentorat. Avec cette initiative, la TaCIC espère contribuer au développement cinématographique du territoire régional de la province de Québec.
Présentation des cinéastes émergent.es
Benoît Pellerin, résident de Saguenay, jumelé avec Alexandre Dostie.
Le talent de Benoît dans la composition de l’image apporte un esthétisme distinct et unique à ses créations. À son expertise en direction de la photographie, il ajoute son apport en scénarisation aux productions auxquelles il participe. D’abord à Radio-Canada pendant 8 ans, il cofonde Far West Productions en 2015, où il peaufine son écriture et collabore sur différentes productions. C’est en 2019, lors d’un séminaire en scénarisation au Banff Center for the Arts, que le désir de mener un projet personnel à terme se fait sentir. Il souhaite que 665 devienne son premier court métrage en tant que scénariste-réalisateur professionnel. Il œuvre aujourd’hui à Saguenay avec l’équipe de Canopée Médias, dont il partage le regard humain et lumineux sur le monde.
Marie-Claude Paradis Vigneault, résidente de Sherbrooke, jumelée avec Hugo Latulippe.
Anthropologue originaire des îles-de-la-Madeleine et désormais résidente de Sherbrooke, Marie-Claude se consacre au documentaire depuis 2016. Son intérêt marqué pour les espaces publics et leur transformation, l’a ensuite amenée à réaliser le court métrage Hôtel Wellington, son premier film comme réalisatrice unique. Grâce au soutien d’Entreprendre Sherbrooke, elle lance à l’été 2022 les cinq premiers épisodes du balado Les Voix de la Placette, dont elle assure la réalisation et l’animation. Marie-Claude a également été nominée cette année pour le Prix de la Relève du Conseil de la Culture de l’Estrie. La documentariste est actuellement à l’étape de recherche et développement pour son premier long métrage documentaire, son projet le plus personnel à ce jour.
Nora Burlet, résidente de Rimouski, jumelée avec Duncan McDowall.
Diplômée d’une maîtrise en cinéma en Belgique, Nora Burlet scénarise et réalise plusieurs courts métrages en lien avec l’effervescence de la jeunesse. Aussi, elle écrit, met en scène et produit une création théâtrale et numérique, explorant l’amour à l’ère du smartphone et des réseaux sociaux. Dans son travail, au-delà de la forme, Nora s'intéresse au corps, à la façon dont celui-ci tend à s'exprimer malgré tout. Aujourd’hui, elle vit à l'est du Québec dans la ville de Rimouski, et continue d’explorer l’écriture narrative sous toutes ses formes.
Samuel Lacroix, résident de Rimouski, jumelé avec Alexis Chartrand.
Samuel Lacroix est un artiste multidisciplinaire et autodidacte dont les œuvres s’inspirent du mouvement littéraire du réalisme sale et du legs de la beat génération. Tout au long de ses mésaventures sur le pouce et à pied, du Yukon au Cap-Breton, de l’Islande à Istanbul et de la Mongolie à la Malaisie, il survit grâce à la musique de rue ainsi que la vente de photographies, derrière lesquelles il écrit de courtes nouvelles qui traitent de la constante quête d’assouvissement des impératifs et des caprices du quotidien. Présentement installé au Bas-Saint-Laurent, Samuel se concentre sur sa carrière professionnelle de scénariste et de cinéaste indépendant.
À propos du programme de mentorat
Le mentorat a déjà débuté en février et aura lieu jusqu’en mai 2023. Le programme de mentorat donne accès à :
La bande Sonimage est heureuse d’annoncer la sélection de Émile Dontigny dans le cadre du Soutien en postproduction. L’artiste pourra ainsi mener à terme son court métrage documentaire « La dernière chasse » en s’entourant de collaborateurs d’expérience et de talent.
Synopsis du film
Louis-Henri Frigon traque l’orignal aux côtés de son petit-fils depuis déjà bien des automnes. Par contre, à l’aube de ses 81 ans, il ne se le cache pas; sa prochaine chasse sera aussi sa dernière. La dernière chasse dépeint la relation touchante d’un homme et de son petit-fils dans un univers où la démesure de la forêt boréale se mêle à une profonde intimité humaine.
Citation du réalisateur sur son documentaire « La dernière chasse »
« Au départ, l’idée derrière le projet était de filmer la dernière chasse de Louis-Henri en compagnie de son petit-fils, Sasha. Par contre, environ deux mois avant le tournage, je reçois un appel de Sasha m’expliquant que son grand-père s’est cassé la jambe ce qui mettait aussitôt fin à toute possibilité qu’il puisse être présent pour la chasse cette année. Comme le cœur du film reposait sur sa présence à la chasse, on a rapidement dû envisager d’autres options. On s’est rendu compte que, malgré les évènements malheureux, ce qui en ressortait était pratiquement plus intéressant et riche que notre idée de base. Comme quoi il ne faut pas se décourager trop vite face aux obstacles, surtout en documentaire. Ça a été une belle leçon! En préparation au tournage, j’envisageais peut-être de passer les trois semaines de chasse avec Sasha s’il le fallait. Sans vendre le punch, je peux dire que ça n'a vraiment pas été nécessaire !
Malgré le titre, La dernière chasse, ce n’est pas vraiment un film de chasse. C’est avant tout un film sur une relation grand-père / petit-fils forgée au fil des automnes passés à guetter l’orignal, loin de tout. Mon intention était de profiter de la première absence de Louis-Henri en quarante-deux ans de chasse pour mettre en lumière ce moment décisif de sa vie et lever des questionnements sur la passation, sur les relations intergénérationnelles et sur notre rapport au vieillissement. » - Émile Dontigny
Émile Dontigny
Crédits: Simon Di Genova
Biographie
Émile est d’abord et avant tout passionné par le territoire, les grands espaces naturels et les humains qui les peuplent. Pour lui, l’art est devenu un exutoire pour transposer ce que le plein air et les rencontres lui inspiraient. La dernière chasse sera sa première réalisation depuis sa graduation au baccalauréat en cinéma de l'UQAM. Ce court métrage documentaire tourné dans le vaste arrière-pays forestier du nord du Lac-Saint-Jean s’inscrit dans une volonté de retourner vers ces thématiques. Par ce projet, Émile assouvit un désir de sortir de la ville pour retrouver ce qui a toujours formé les racines de sa pratique artistique.